L'incendie de l'Ile Verte

L'incendie à l'Ile Verte

Aujourd'hui, le silence devrait être la priorité de tout le monde. Ces personnes sont mortes par l'inconscience de notre société.

La prévention des incendies est une priorité fondamentale dans la vie de chaque jour. Or, le drame de l'Ile Verte est un concours de circonstances effroyable. La météo, les normes électriques, la nature du bâtiment, etc. font un ensemble de paramètres facilitant l'accident.

En France, le 1er Novembre 1970 un incendie terrible a fait 146 morts dont l'âge moyen était de 20 ans. C'était la discothèque du 5-7 à Saint-Laurent-du-Pont (Isère-France).

Suite à cet incendie, les responsables politiques prirent une disposition pour créer une réglementation digne de la situation. Ce sont les architectes, ingénieurs de bureaux d'études, pompiers, police, industriels, état qui se sont réunis pour élaborer une véritable bible de la prévention.

Cette dernière a été durcie de façon drastique, mais efficace. Tous les bâtiments doivent être solides et restés stables pendant un incendie. Les matériaux doivent être incombustible ou difficilement combustible, comme les tissus, matelas, rideaux, ainsi que le mobilier, fauteuils, canapé, etc.

Les industriels ont créé de nouveaux produits.

Les structures doivent être compartimentées comme un bateau pour que chaque début d'incendie soit limité dans une petite zone, afin de permettre aux secours d'évacuer les personnes.

Je ne peux pas énumérer la totalité des mesures prises. Mais seulement dire qu'au Québec tout est construit en bois. L'aspect extérieur est primordial, mais lorsque l'on veut mettre en sécurité des personnes âgées, il faut changer les normes et vite. Oubliez la cosmétique, oublier que cela coûte cher, c'est faux, parce que les bâtiments durent plus longtemps et ils sont sécuritaires.

Maintenant, les politiques doivent agir et non avoir la larme à l’œil et dire : Il faut changer cela, nous devons modifier nos normes afin que plus jamais cela revienne sur le territoire.

J'attends de voir leurs réponses...

Claude REY